Demander des solutions permanentes

(Richmond, C.-B.) Le Conseil scolaire francophone et la Fédération des parents francophones de la Colombie-Britannique devront attendre encore plusieurs mois pour obtenir la parité en matière d’éducation afin de résoudre le problème de surpeuplement de l’école Rose-des-vents.

Le Conseil scolaire francophone conjointement avec la Fédération des parents francophones et un groupe de parents codemandeurs demandaient à la Cour de leur accorder une injonction pour forcer le ministère de l’Éducation à lui donner temporairement accès à des locaux situés dans une école anglophone à l’ouest de la rue Main, afin d’y reloger temporairement des élèves de l’école Rose-des-vents de Vancouver.

Au cours des audiences, les avocats du gouvernement provincial ont allégué que la loi scolaire ne permettait pas au ministre de l’Éducation de s’ingérer dans la gestion des commissions scolaires anglophones pour répondre aux besoins immobiliers du CSF. Le juge Willcock leur a donné raison.

En rendant sa décision, le juge Willcock a cependant reconnu que le CSF avait, en vertu de la constitution, la juridiction exclusive de ses écoles et qu’il était le seul à pouvoir déterminer les sites favorables à l’expansion de l’éducation francophone dans cette province.

Pour le président du CSF, M. Roger Hébert, ce jugement signifie que la Cour ne croit pas nécessaire d’intervenir tout de suite pour trouver une solution à la situation de Rose-des-vents. « Le message que le juge Willcock nous a donné est clair : nous n’avons pas besoin de réserver des sites pour de futures écoles; nous n’avons pas besoin de forcer la main de la Commission scolaire de Vancouver pour obtenir des classes! Ce qu’il faut, c’est se concentrer sur notre procès et faire reconnaître une fois pour toutes les inégalités en matière d’éducation dans cette province. C’est de cette seule façon que nous obtiendrons la reconnaissance de nos droits», a déclaré M. Hébert.

Le président du CSF a ajouté qu’en attendant, « le Conseil scolaire allait poursuivre ses pressions auprès du gouvernement et de la Commission scolaire de Vancouver pour trouver des espaces scolaires à court et à long terme.» Pour M. Hébert, « il faut que le CSF, la Fédération des parents et l’APÉ entreprennent toutes les démarches possibles pour maintenir le dialogue et alléger la pression sur l’école Rose-des-vents pour septembre 2013.»

Le président de la Fédération des parents francophones, M. Denis Roux, affirme « que ce n’est pas la meilleure utilisation des deniers publiques que de maintenir des édifices vides alors que les élèves francophones ont un besoin criant d’espaces scolaires. Encore ce matin, la cour a reconnu les limites de la Loi scolaire, ce qui nous pousse encore davantage à mener le procès à terme pour obtenir des changements importants à cette loi et à la situation de tous les parents et des enfants francophones de cette province.»

Une autre motion présentée devant la Cour suprême par l’Association des parents de l’école Rose-des-vents, qui demandait un calendrier de construction obligatoire pour une nouvelle école à l’ouest de la rue Main, a été défaite par le juge Willcock.

La décision du juge est importante puisqu’il a imposé aux parents de l’APÉ de Rose-des-vents le fardeau de rembourser les frais légaux du gouvernement, une décision qui a immédiatement soulevée l’indignation de la FPFCB et du CSF.

La cause juridique entreprise par le CSF, la Fédération des parents francophones et un groupe de parents codemandeurs pour obtenir la parité en matière d’éducation francophone en Colombie-Britannique et trouver une solution permanente aux problèmes de surpeuplement de l’école Rose-des-vents, sera entendue en octobre 2013. Parmi les solutions envisagées pour corriger la situation, le CSF demande que deux écoles soient construites à l’ouest de la rue Main à Vancouver.

Pour plus d’informations, veuillez communiquer avec le service des Relations publiques du CSF ou avec la direction générale de la Fédération des parents francophones.

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